Vignette photo-réaliste d’un restaurateur français en chemise blanche et tablier sombre, assis à une table de son restaurant moderne, analysant calmement des documents financiers, factures et graphiques de croissance sur ordinateur portable dans une ambiance chaleureuse, illustrant l’optimisation fiscale des restaurateurs.

Pourquoi l’optimisation fiscale est un enjeu vital pour un restaurant

Optimiser la fiscalité de son restaurant est indispensable.

Dans la restauration, la marge nette tourne souvent autour de quelques pourcents seulement, après paiement des charges sociales, du loyer, des achats et des impôts. Une légère baisse de charges fiscales peut donc faire la différence entre un exercice déficitaire et un bilan bénéficiaire. Des études sectorielles récentes situent par exemple la marge nette de nombreux restaurants traditionnels entre 5 % et 10 % en moyenne, avec des charges de personnel pouvant représenter 35 % à 40 % du chiffre d’affaires. 

L’optimisation fiscale ne consiste pas à “tricher” avec l’administration, mais à utiliser au mieux les règles existantes : choisir le bon statut, le régime d’imposition adapté, structurer sa rémunération, amortir correctement ses investissements, profiter des allègements de charges et anticiper les taxes locales.

Cabinet d’expertise comptable spécialisé dans la restauration, Compta Resto accompagne au quotidien des restaurateurs dans cette démarche, en s’appuyant sur une connaissance fine des spécificités de votre métier.

Levier 1 – Choisir (ou revoir) le bon cadre juridique et fiscal

Entreprise individuelle, EURL, SASU… ce que ça change pour vos impôts

Le choix de la forme juridique a un impact direct sur votre fiscalité :

  • Entreprise individuelle / EIRL / EURL à l’IR : le bénéfice est imposé à l’impôt sur le revenu, dans la catégorie BIC. Idéal au démarrage ou pour de petits volumes, mais votre taux d’imposition suit la progressivité de votre foyer.
  • SARL / EURL à l’IS, SAS ou SASU : la société est imposée à l’impôt sur les sociétés (IS) sur ses bénéfices, puis vous êtes imposé personnellement sur votre rémunération (salaire, dividendes). Le taux normal de l’IS est fixé à 25 % en 2025, avec un taux réduit de 15 % sur la première tranche de bénéfice pour les petites sociétés éligibles. 

En pratique, l’IS permet souvent d’écrêter la pression fiscale quand les bénéfices deviennent significatifs, à condition de piloter finement votre rémunération et les dividendes.

Micro-BIC, réel simplifié, réel normal : quel régime pour un restaurateur ?

Si vous exercez en entreprise individuelle, vous relevez soit :

  • du régime micro-BIC (micro-entreprise), avec un abattement forfaitaire sur votre chiffre d’affaires ;
  • ou d’un régime réel (simplifié ou normal), avec déduction de vos charges réelles.

Pour les revenus 2025, le régime micro s’applique aux activités de vente de denrées et de restauration tant que le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 188 700 €, seuil au-delà duquel vous basculez au réel après deux années consécutives de dépassement. 

Le micro-BIC est simple (peu de comptabilité, pas de bilan), mais vous ne pouvez ni déduire vos charges réelles (loyer, salaires, amortissements, véhicule, matériel), ni récupérer la TVA. Pour un restaurant avec des charges élevées, le régime réel – parfois couplé à une société soumise à l’IS – devient souvent plus intéressant dès que le volume d’activité augmente.

Comparatif simplifié des principaux régimes d’imposition d’un restaurant

Régime Profil type Plafonds / conditions (2025) Points forts Points de vigilance
Micro-BIC (IR) Très petit restaurant, food-truck, démarrage solo CA jusqu’à 188 700 € pour les ventes de denrées à emporter ou à consommer sur place (seuil 2025).  Formalités ultra simples, pas de bilan, calcul de l’impôt basé sur un abattement forfaitaire. Pas de déduction des charges réelles, pas (ou peu) de récupération de TVA, vite pénalisant quand les charges fixes sont élevées.
Réel simplifié à l’IR Restaurant de quartier ou traditionnel avec quelques salariés Au-delà des seuils du micro ou sur option ; obligations comptables complètes mais allégées par rapport au réel normal. Déduction de toutes les charges, amortissements, provisionnements ; récupération de la TVA ; visibilité plus fine sur la rentabilité. L’impôt suit le barème de l’IR de votre foyer (risque de tranche élevée), obligations comptables plus lourdes.
SARL / SAS à l’IS (réel) Établissement structuré, développement de plusieurs points de vente IS au taux normal de 25 % avec possible taux réduit 15 % sur une partie du bénéfice si conditions remplies.  Meilleure maîtrise de la pression fiscale globale (société + dirigeant), outil adapté pour réinvestir et se développer. Gestion plus technique : arbitrage salaire/dividendes, suivi de la trésorerie, respect strict des obligations légales.

Exemple concret

Un restaurant qui réalise 350 000 € de chiffre d’affaires avec 65 % de marge brute et des charges de personnel représentant 35 % à 40 % du chiffre d’affaires, comme l’observent plusieurs études sectorielles, aura des charges fixes importantes à absorber.  Dans ce cas, basculer du micro-BIC vers un régime réel – souvent dans le cadre d’une société soumise à l’IS – permet de déduire intégralement les salaires, les loyers, les charges sociales et les amortissements, ce qui réduit sensiblement le bénéfice imposable.

Levier 2 – Optimiser la rémunération du dirigeant

Salaire, dividendes et protection sociale

Une fois la structure choisie, la manière de vous rémunérer influence fortement vos impôts et cotisations :

  • Rémunération “salaire” : soumise aux charges sociales, mais ouvre des droits (retraite, indemnités, prévoyance). Indispensable pour sécuriser votre couverture sociale.
  • Dividendes : fiscalement attractifs dans certains cas (prélèvements sociaux + flat tax ou barème après abattement), mais n’ouvrent pas les mêmes droits que le salaire et, dans certaines structures, supportent aussi des cotisations sociales au-delà d’un certain niveau.

Le bon dosage entre salaire et dividendes dépend de votre situation familiale, de vos besoins de revenu, de vos autres sources de revenus et du niveau de bénéfice de l’entreprise. Un expert-comptable qui maîtrise les spécificités de la restauration peut simuler plusieurs scénarios avant la clôture pour trouver le point d’équilibre.

Frais professionnels et avantages en nature

Autre levier important : la prise en charge de certains frais par l’entreprise, à condition qu’ils soient réels, justifiés et engagés dans l’intérêt du restaurant :

  • frais de déplacement liés à la gestion du restaurant (fournisseurs, banque, formations, salons professionnels) ;
  • frais de repas professionnels (par exemple, repas avec un fournisseur ou un partenaire, dûment justifiés) ;
  • utilisation professionnelle d’un véhicule, avec arbitrage entre indemnités kilométriques et véhicule inscrit à l’actif ;
  • matériel informatique et téléphone dédiés à l’activité.

Une politique de remboursement de frais bien documentée (notes de frais complètes, justificatifs conservés) permet de réduire le bénéfice imposable sans risque lors d’un contrôle, tout en améliorant votre rémunération “globale” nette.

Levier 3 – Maîtriser la TVA spécifique à la restauration

Connaître les bons taux de TVA

La TVA est un axe majeur d’optimisation – et de risque – pour les restaurateurs. En France, les règles distinguent notamment :

  • 10 % pour les repas servis dans les cafés et restaurants, sur place ou à emporter, à l’exception des boissons alcooliques ; 
  • 5,5 % pour certains produits alimentaires destinés à une consommation différée (par exemple, plats préparés vendus à emporter par un traiteur sans espace de restauration) ; 
  • 20 % pour les boissons alcoolisées et certains produits particuliers (confiseries, caviar, etc.). 

Une mauvaise ventilation des taux (ex. appliquer 10 % sur l’alcool, ou 5,5 % là où 10 % est requis) expose à des rappels de TVA importants en cas de contrôle.

Organiser sa caisse et sa facturation

Pour sécuriser votre optimisation de TVA :

  • paramétrez votre logiciel de caisse certifié pour distinguer clairement les ventes à 5,5 %, 10 % et 20 % ;
  • formez votre équipe de salle à bien saisir les articles (ne pas “forcer” un prix global qui mélange plusieurs taux) ;
  • mettez en place un suivi mensuel de TVA (déclarations, contrôles de cohérence entre caisse, banque et comptabilité) ;
  • vérifiez régulièrement que les règles applicables n’ont pas évolué via les fiches officielles (par exemple sur Service Public Entreprendre ou le site du ministère de l’Économie).

Une bonne maîtrise de la TVA permet de limiter les risques de redressement tout en optimisant le crédit de TVA (investissements, gros travaux, matériel de cuisine, etc.).

Levier 4 – Exploiter pleinement amortissements et investissements

Amortir intelligemment votre cuisine et votre salle

La plupart des investissements d’un restaurant sont amortissables : matériel de cuisine, chambre froide, mobilier de salle, système de caisse, travaux d’aménagement, parfois véhicule de livraison. L’amortissement permet de répartir le coût de ces biens sur plusieurs années, ce qui réduit le bénéfice imposable chaque année.

Deux erreurs fréquentes :

  • ne pas immobiliser certains équipements (tout passer en charges immédiatement alors que l’administration attend un amortissement) ;
  • ou l’inverse : ne pas amortir des travaux ou du matériel significatif, ce qui gonfle artificiellement le bénéfice imposable à court terme.

Un plan d’amortissement adapté à la réalité de votre exploitation (durée de vie des équipements, rythme de renouvellement) permet d’aligner votre fiscalité sur la vie économique réelle de votre restaurant.

Investissements, crédit d’impôt et aides

Certaines dépenses spécifiques peuvent ouvrir droit à des crédits d’impôt ou aides (formation du dirigeant, transition énergétique, accessibilité, etc.), dont la liste évolue régulièrement. Avant de lancer un projet lourd (rénovation complète, extension, changement de concept), il est utile de :

  • faire chiffrer le coût total après impôt (effet de l’amortissement + éventuelles aides) ;
  • vérifier les dispositifs mobilisables avec votre expert-comptable et, le cas échéant, les informations de référence sur economie.gouv.fr.

Dans un contexte où le taux de marge médian de l’hébergement-restauration reste sous pression, chaque euro d’investissement doit être pensé aussi sous l’angle fiscal. 

Levier 5 – Agir sur les charges sociales et la masse salariale

Utiliser les dispositifs d’allègement de charges

Dans la restauration, la masse salariale représente souvent 30 % à 40 % du chiffre d’affaires.  Ne pas exploiter les dispositifs d’allègement revient à se priver d’un levier majeur d’optimisation :

  • Réduction générale des cotisations patronales (ex “réduction Fillon”) sur les salaires proches du Smic, très fréquents en salle et en cuisine ; 
  • exonérations ou allègements spécifiques pour les apprentis, certains contrats en alternance, ou pour les employeurs situés dans certaines zones (ZRR, quartiers prioritaires, etc.) ;
  • prise en compte correcte des heures supplémentaires, des majorations et des exonérations associées lorsque des régimes spécifiques sont en vigueur.

Le calcul de ces allègements évolue régulièrement (valeur du Smic retenue, coefficients de réduction, plafonds d’éligibilité). Un suivi à jour des textes officiels – par exemple via Service Public Entreprendre – est indispensable pour ne pas laisser d’argent sur la table. 

Optimiser l’organisation du travail

L’optimisation de la masse salariale n’est pas uniquement une affaire de fiches de paie ; elle touche aussi :

  • la planification des équipes (adapter les effectifs aux pics et creux de service, limiter les heures supplémentaires structurelles) ;
  • le recours mesuré à des extras ou au temps partiel ;
  • la réduction du turnover (recruter mieux, former, fidéliser), qui génère des économies indirectes (moins de coûts de recrutement, de formation, de casse en cuisine, d’erreurs en caisse).

Une masse salariale bien pilotée permet à la fois de préserver la qualité de service et de maintenir les charges sociales dans une enveloppe compatible avec vos marges.

Levier 6 – Anticiper fiscalité locale et taxes spécifiques

CFE, CVAE et contribution économique territoriale

La plupart des restaurants sont redevables de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE), calculée sur la valeur locative des locaux, et parfois de la CVAE lorsque le chiffre d’affaires dépasse certains seuils. La contribution économique territoriale (CET), qui regroupe CFE et CVAE, est plafonnée en fonction de la valeur ajoutée produite, avec un taux de plafonnement ajusté progressivement entre 2024 et 2030. 

La suppression complète de la CVAE a été repoussée à 2030, avec la mise en place en 2025 d’une contribution complémentaire pour neutraliser une baisse de taux intervenue en début d’année.  Là encore, un calcul précis du plafonnement et des contributions complémentaires, réalisé à partir de vos comptes annuels, peut générer des économies non négligeables.

Autres taxes à intégrer dans votre stratégie

Selon votre situation, vous pouvez aussi être exposé à :

  • la taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE) si votre enseigne ou vos supports publicitaires dépassent certains formats ;
  • des taxes spécifiques sur les déchets ou l’occupation du domaine public (terrasse, étals) fixées par la commune ;
  • des redevances liées à la diffusion de musique (SACEM, SPRE), qui ne sont pas des impôts au sens strict, mais pèsent sur votre compte de résultat.

Une bonne optimisation fiscale consiste à cartographier l’ensemble de ces taxes, vérifier leurs bases de calcul, contester le cas échéant les erreurs d’assiette et anticiper leur impact dans votre budget annuel.

Levier 7 – Piloter, anticiper… et se faire accompagner

Un suivi prévisionnel pour éviter les mauvaises surprises

L’optimisation fiscale n’est efficace que si elle est anticipée. Concrètement :

  • mettez à jour un tableau de bord mensuel (chiffre d’affaires, marge brute, masse salariale, loyer, charges principales) ;
  • réalisez au moins une fois par an un budget prévisionnel intégrant impôt sur les bénéfices, TVA, charges sociales et taxes locales ;
  • organisez un point d’étape fiscal avec votre expert-comptable avant la clôture (ajustement de rémunération, arbitrage investissements/placements, provisions).

D’après l’Insee, le taux de marge médian des entreprises d’hébergement-restauration atteignait environ 35 % en 2021, ce qui laisse une marge de manœuvre limitée une fois les charges salariales et les taxes payées.  Sans pilotage fin, une bonne saison peut ainsi se traduire par une facture fiscale disproportionnée par rapport à votre trésorerie réelle.

Le rôle d’un cabinet spécialisé comme Compta Resto

Un cabinet généraliste maîtrise la technique comptable ; un cabinet spécialisé restauration en connaît aussi les ratios métier, les saisons, les usages (pourboires, extras, livraisons, dark kitchen, franchises, etc.). C’est précisément la valeur ajoutée de Compta Resto et ses services dédiés :

  • choix et évolution du statut juridique et du régime fiscal (micro, réel, IS) ;
  • mise en place d’outils de pilotage simples (tableaux de bord, application de suivi) ;
  • sécurisation de la TVA et des charges sociales, avec veille réglementaire continue ;
  • accompagnement dans les moments clés : création, reprise, travaux, ouverture d’un second établissement, cession.

Plus qu’un simple producteur de bilans, un expert-comptable spécialisé vous aide à transformer la fiscalité en levier de stratégie, et non en simple contrainte subie.

Questions fréquentes sur l’optimisation fiscale d’un restaurant

Comment optimiser la fiscalité de mon restaurant sans prendre de risques avec le fisc ?

L’optimisation fiscale “sereine” repose sur trois piliers : respect de la loi, traçabilité et cohérence économique. D’abord, choisir un cadre adapté (statut, régime d’imposition, IS/IR) en vous appuyant sur les textes officiels et sur un expert-comptable. Ensuite, documenter toutes les opérations sensibles : notes de frais, ventilations de TVA, rémunération du dirigeant, conventions avec les associés. Enfin, vérifier que vos choix sont cohérents avec la réalité de votre activité (marges, niveaux de salaires, loyers). Un montage qui n’a pas de logique économique, même légal en apparence, sera fragilisé en cas de contrôle.

Quel est le meilleur statut fiscal pour un petit restaurant en 2025 ?

Il n’existe pas de statut “magique”. Pour un petit établissement en création, le régime micro-BIC peut sembler séduisant par sa simplicité. Mais dès lors que vos charges sont importantes (loyer élevé, équipe en salle et cuisine, emprunts), le micro devient vite pénalisant, car vous ne déduisez pas vos charges réelles ni ne récupérez la TVA. Au-delà d’un certain niveau de chiffre d’affaires – souvent proche des seuils de 188 700 € pour la restauration à consommer sur place ou à emporter – un passage au régime réel, éventuellement dans une société soumise à l’IS, mérite quasiment toujours d’être étudié en détail. 

Quels frais puis-je déduire en tant que restaurateur ?

En régime réel, sont en principe déductibles toutes les charges engagées dans l’intérêt direct de l’exploitation : achats de marchandises, loyer, électricité, eau, assurances, frais de personnel (salaires et charges sociales), honoraires (comptable, avocat), frais de livraison, petites fournitures, entretien et réparations, frais bancaires, certaines dépenses de véhicule et de déplacement, etc. Les investissements durables (matériel de cuisine, mobilier, travaux structurels) ne sont pas déduits immédiatement, mais amortis sur plusieurs années. L’essentiel est de conserver les justificatifs et de pouvoir démontrer le lien avec l’activité du restaurant en cas de contrôle.

Comment bien gérer la TVA pour éviter un contrôle fiscal au restaurant ?

La clé est d’abord de appliquer les bons taux selon la nature des ventes (plats et boissons non alcoolisées, alcool, vente à emporter, consommation différée), en vous référant régulièrement aux fiches officielles (Service Public, ministère de l’Économie).  Ensuite, paramétrez correctement votre caisse, bannissez les manipulations “manuelles” de fin de service et assurez-vous que les encaissements correspondent aux dépôts bancaires. Enfin, mettez en place une revue mensuelle de TVA avec votre expert-comptable : rapprochement entre caisse, banque et comptabilité, contrôle des déclarations, suivi des crédits de TVA. Une gestion rigoureuse limite le risque de redressement et vous permet, en contrepartie, de profiter pleinement des déductions de TVA sur vos achats et investissements.

À partir de quel chiffre d’affaires dois-je passer du micro-BIC au régime réel ?

Pour une activité de vente de denrées et de restauration, le régime micro s’applique tant que votre chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 188 700 € (seuil 2025). Au-delà, si ce dépassement se produit deux années consécutives, vous basculez automatiquement au régime réel à compter du 1er janvier de l’année suivante.  Toutefois, même sans atteindre ce seuil, il peut être judicieux d’opter volontairement pour le réel lorsque vos charges (loyer, salaires, emprunts, achats) représentent une part importante de votre chiffre d’affaires. L’analyse doit se faire au cas par cas, via une simulation comparant plusieurs scénarios.

Et maintenant, comment passer à l’action ?

La meilleure manière de réussir votre optimisation fiscale est de la traiter comme un projet structuré : diagnostic de votre situation actuelle, choix des leviers à activer (statut, régime, rémunération, TVA, charges sociales, taxes locales), mise en place d’outils de suivi et rendez-vous réguliers pour ajuster le tir.

Si vous souhaitez être accompagné par un cabinet qui connaît intimement les contraintes et les réalités de votre métier de restaurateur, découvrez l’histoire et l’approche de Compta Resto ainsi que nos services dédiés aux professionnels de la restauration. Pour étudier concrètement les économies fiscales possibles sur votre restaurant, vous pouvez aussi demander un devis ou un premier rendez-vous sans engagement.